CTSD du 13 mars : carte scolaire du second degré / coronavirus

vendredi 13 mars 2020
par  Sud éduc 34

Présents :

5 membres de l’administration : Mmes Roussillat, Masneuf, M. Munier, Benazech, Mauny

10 représentant-es du personnel.

Les représentant-es du personnel ont fait des déclarations préalables abordant la situation exceptionnelle de l’épidémie de coronavirus, la gestion chaotique des personnels et des usagers de l’Éducation Nationale dans ce cadre, les instructions de certains supérieurs hiérarchiques (IEN, chefs d’établissements) qui vont à l’encontre de la protection des personnels, l’enfumage médiatique sur la continuité pédagogique. Ils ont fait le lien avec la souffrance au travail de toute la profession, le contexte social toujours tendu (retraites, 49.3), l’accumulation des réformes (du bac et du lycée).

Réponses et commentaires du DASEN :
La rectrice prépare une réunion pour partage d’infos avec OS et parents d’élèves.
Les personnels fragiles sont invités à voir leur médecin et avertir l’EN, depuis le début. Il existe une cellule d’écoute pour les collègues et les parents d’élèves.

Le sens du discours de M. Macron n’est pas de protéger le personnel. Le virus circule... quand il y a la grippe, le virus circule. L’enjeu est de le freiner.
Le discours présidentiel vise deux cibles : les personnes à risque ; et les personnes qui risquent d’accélérer la propagation (enfants).
Il y a 65 cas dans l’Hérault à ce jour. Le pic arrive. La consigne est de faire preuve de bon sens collectif. Le but à atteindre est que chaque enfant poursuive son apprentissage.
La première mesure de précaution est de se laver les mains, pas d’éviter les regroupements (réunions)... Les collèges (adjoint gestionnaire) ont la consigne de fournir autant que de besoin savon et papier, même consigne transmise aux maires.

Les organisations syndicales ont vivement protesté : les personnels sont bien une cible à protéger, nous sommes au contact des enfants, puis nous rentrons chez nous au contact d’autres personnes parfois vulnérables.
Les personnels demandent plus de considération et de respect : personne n’a réclamé de vacances supplémentaires, les enseignant-es, qui sont des professionnels responsables, ont déjà prévu de travailler, et n’ont pas besoin d’infantilisation du ministère.
Le ministère semble considérer qu’il faut les pousser publiquement à la tâche, et ne leur fait pas confiance !

L’administration affirme que les enseignant-es sont payés pour un travail ; qu’il faut donc nous montrer productifs et inventifs, sans être rigide sur le format.
L’administration est soumise à deux contraintes : c’est la première fois qu’il faut traverser une telle expérience ; et la situation est très évolutive.

SUD éducation demande des données chiffrées sur la surexposition de la population enseignante : quelle est la proportion d’enseignants touchés ?
→ ce sont des données techniques, qui relèvent de l’ARS. On ne peut pas dire que les enseignants sont plus impactés que les autres professions… Consignes à suivre.

Ordre du jour

1) Carte scolaire du second degré

Vote des implantations de postes
Abst : 0 ; Contre : 6 (4 FSU, 1 SUD, 1 FO) ; Pour : 3 (2 SNALC, 1 UNSA)

La proposition est adoptée (il faut une unanimité contre pour qu’il y ait un report du vote).

2) Questions diverses
Aucune question diverse