Suite à un appel unitaire de nombreuses organisations dont SUD Lycéen, un certain nombre de lycéen-ne-s se sont mobilisé-e-s à travers des blocages et des manifestations un peu partout dans le département (Béziers, Montpellier, Pézenas,...).

Face à des jeunes de 15 à 18 ans, la répression fut variée : constitution de dossiers sur les militant-es, canons de LBD pointés dans leur direction, gaz lacrymogènes, matraquage et placement en garde à vue. Pourtant ces jeunes ne font qu’exercer leur liberté d’expression et le droit à manifester.

Les lycéen-ne-s ont de nombreuses raisons d’être en colère et de se mobiliser pour dénoncer l’injustice qui préside aux décisions du ministère.
Ils et elles s’étaient déjà mobilisé-e-s en novembre contre la mauvaise gestion de la crise sanitaire par le ministre. SUD éducation Hérault les soutient une nouvelle fois dans leurs actions et dénonce la répression policière et administrative dont ils font l’objet.

Face à l’entêtement du ministre, la question de l’annulation ne doit pas être tabou. Il est déjà arrivé que le baccalauréat soit accordé à tout-e-s les candidat-e-s. SUD éducation Hérault appelle les personnels à se réunir en assemblées générales et à définir leurs revendications et modalités de soutien aux lycéen-ne-s et continue de revendiquer l’abrogation des réformes Blanquer du lycée et du baccalauréat.

SUD éducation Hérault condamne fermement la féroce répression dont les lycéennes et les lycéens sont la cible et apporte tout son soutien aux légitimes revendications des élèves et des personnels. Nous réaffirmons avec force la nécessité de respecter et faire vivre la démocratie des personnels comme des lycéen-ne-s (droit de se réunir, de manifester…), élément incontournable d’une éducation émancipatrice.

SUD éducation dénonce la répression des mouvements lycéens