Ce mercredi 3 juillet s’est tenu le groupe de travail chargé de veiller à l’affectation des titulaires de secteur dans les circonscriptions.
Les organisations syndicales ont commencé à recevoir quelques documents de travail hier soir, puis ce matin, puis encore à 13 heures, et les dernières circonscriptions nous sont parvenues en début de séance.

S’il faut bien reconnaître que le personnel administratif exécute son travail sous pression et fait de son mieux compte tenu des conditions, les délais de transmission des documents n’ont pas été respectés, affectant le travail des représentants syndicaux.

On ne peut faire l’économie de désigner le principal responsable de cette situation : le ministre Blanquer qui, en imposant à marche forcée son logiciel et son algorithme pour le mouvement, a décalé et resserré tout le calendrier, et fait subir :
> aux enseignant-es, un stress et une attente interminables ;
> au service du personnel, une charge de travail et une pression incroyable ;
> aux représentants syndicaux de la profession, des conditions d’exercices de leurs mandats totalement anormales.

La ligne est claire : Jean-Michel Blanquer n’œuvre pas pour les fonctionnaires, ni pour les usagers, ni pour le service public. Ses actions n’ont d’autre but que de renforcer l’arbitraire de la hiérarchie, et réduire les moyens de contrôle de la profession.